Le Regroupement de solidarité avec les Autochtones se souvient et réitère son appui aux Mohawks de Kanehsatake
«19 ans se sont écoulés depuis l'avènement de la « Crise d'Oka », lorsque les promoteurs de la municipalité d'Oka, de connivence avec les gouvernements provinciaux et fédéraux, ont tenté de priver frauduleusement les peuples Mohawk de Kanehsatà:ke de leurs Pins ancestraux afin de permettre l'expansion d'un terrain de golf de 9 trous et le développement de condominium.
«19 ans se sont écoulés depuis l'avènement de la « Crise d'Oka », lorsque les promoteurs de la municipalité d'Oka, de connivence avec les gouvernements provinciaux et fédéraux, ont tenté de priver frauduleusement les peuples Mohawk de Kanehsatà:ke de leurs Pins ancestraux afin de permettre l'expansion d'un terrain de golf de 9 trous et le développement de condominium.
19 ans plus tard, rien n'a changé puisque la municipalité d'Oka, avec l'approbation du gouvernement fédéral, continue de priver frauduleusement les peuples Mohawk de leur territoire et de ses ressources par les développements immobiliers, un vol effectué à travers la nationalisation du parc d'Oka et la Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanehsatake.»
C'est ce qu'Ellen Gabriel, une des porte-parole mohawks les plus connus durant la Crise d'Oka, écrivait en juillet dernier. Suite à son appel, quelques anciens membres du Regroupement se sont réunis et ont décidé de collaborer avec la communauté mohawk de Kanehsatake afin de souligner le 20e anniversaire de la Crise d'Oka. L'objectif est de mobiliser d'anciens membres du Regroupement et de nouvelles personnes sensibles à la cause autochtone pour une grande marche qui aura lieu le 11 juillet 2010.
Cette grande marche va permettre de rappeler que rien n'a vraiment changé, vingt ans après l'invasion policière du territoire mohawk de Kanehsatake, le 11 juillet 1990, et que les causes profondes de ce qu'on a appelé la Crise d'Oka sont toujours là. Elle mettra aussi en lumière l'attitude que continuent d'adopter les gouvernements tant canadien que québécois à l'égard des peuples autochtones, entre autres, le refus de signer la Déclaration des droits des peuples autochtones par le Canada et le silence de Québec sur cette question.
Vous recevez ce message parce que vous avez déjà exprimé votre engagement pour un traitement juste et équitable des droits des Autochtones et que nous sommes persuadés que vous êtes intéressé à vous joindre à nous dans les activités organisées cet été. Comme toujours, le Regroupement est une organisation qui ne compte que sur l'engagement volontaire et la contribution de chacun pour accomplir les tâches et couvrir les frais (toujours soigneusement limités au strict minimum).
La première contribution que nous vous suggérons est de simplement faire circuler cet appel auprès de vos connaissances et amis qui pourraient être, eux aussi, intéressés à faire entendre notre préoccupation par rapport au rôle, aux droits et à l'autonomie des peuples autochtones avec qui nous partageons ce territoire. Ceci est particulièrement important, car nous ne pouvons pas rejoindre un bon nombre des gens inscrits sur la liste du Regroupement, car celle-ci date de près de dix ans.
Ensuite, le Regroupement aura besoin de gens capables et intéressés à assumer toutes sortes de tâches telles que faire des appels, traduire quelques textes, distribuer des tracts, etc.
Signe des temps, au lieu de tout faire par téléphone et par la poste, nous entendons utiliser ce blogue,( http://rsa.site.koumbit.net ), pour faire circuler l'information, recueillir vos réponses à cet appel et prendre les inscriptions pour nos activités.
Bien concrètement, pour la marche du 11 juillet 2010 à Kanehsatake, tous les détails n'étant pas encore décidés, nous vous demandons donc de visiter le site pour vous inscrire, nous permettant ainsi de vous relancer quand cela sera réglé.
C'est donc avec l'espoir de vous retrouver avec une énergie renouvelée pour la cause autochtone que nous vous disons à très bientôt!
Solidairement,
Le Regroupement de solidarité avec les Autochtones