Non au pillage et à la pollution, Rendez-vous jeudi 30 juin
Rassemblement devant l’assemblée des actionnaires de Niocan pour dénoncer leur projet de mine de niobium sur le territoire Mohawk, qui menace la santé, l’environnement et l’agriculture de Kanehsatake et d’Oka. | Protest outside the Niocan shareholders meeting to denounce their proposed niobium mine on Mohawk territory, which threatens the health, environment, and agriculture of Kanesatake and Oka. |
Jeudi 30 juin |
Thursday June 30th |
Non à Niocan! La compagnie minière Niocan, après avoir évité deux offres d’achat non sollicitées (Nio-Métals et Augyva), va de l’avant avec son projet d’exploitation d’une mine de niobium et, potentiellement, de terres rares à Oka. Les habitants du coin refusent ce projet situé au cœur d’une région agricole fertile et prospère et sur un territoire revendiqué par les Mohawks, actuellement objet de négociations. Ils craignent que les énormes quantités d’eau requises pour soutirer le minerai mettent en danger la nappe phréatique et que le rejet des eaux usées polluent les cours d’eau environnants. Ils craignent de devoir creuser à leurs frais de nouveaux puits artésiens. Et pire encore, l’exploitation du niobium laisse des déchets radioactifs qui pourraient peut-être atteindre le Parc Oka et la rivière des Mille-Îles où s’approvisionnent plusieurs municipalités. Ils vivent encore d‘ailleurs avec les déchets laissés par l’ancienne mine St-Lawrence Columbium (ancien nom du niobium), fermée en 1976. Ils devront, en plus, vivre avec la pollution, le bruit et la circulation intense des camions. Les Mohawks et les citoyens ont formé un front commun pour s’opposer au projet. En novembre dernier, le Conseil mohawk, le Comité de citoyens et la section Outaouais-Laurentides de l’UPA ont déposé une pétition signée par 5 600 personnes de la région et demandé que le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs ordonne au BAPE de créer une commission qui étudie le projet de Niocan sous l’angle de l’acceptabilité sociale. La réponse du ministre se fait toujours attendre… Les Mohawks de Kanhesatake disent non à Niocan! Venez rappeler aux actionnaires de Niocan que leur projet d’exploitation d’une mine de niobium est rejeté massivement par la population d’Oka et la communauté mohawk! |
No to Niocan! The mining company Niocan, after having rejected two unsoliciated buyout offers (from Nio-Metals, and Augyva), is moving forward with its project to mine niobium, and possibly rare earth minerals, in Oka. The local residents reject this project, as it is located in the heart of a fertile, prosperous agricultural region, and on Mohawk territory that is still subject to land claim negotiations. They fear that the enormous quantities of water required to extract the ore threatens the ground water, and that the discharge of contaminated water will pollute local streams. They fear they will have to pay to dig new wells. Even worse, the mining of niobium releases radioactive wastes that may be able to reach the Park of Oka and the river of Mille-Îles where many municipalities get their water supply. Residents are still living with the wastes left behind by the old St-Lawrence Columbium mine, closed in 1976. Columbium was the old name for niobium. If the new mining project went ahead they would also have to live with the pollutions, noise, and heavy truck traffic. The Mohawks and the citizens have formed a common front to oppose the project. Last November the Mohawk council, the local citizens committee, and the Outaouais-Laurntides section of the UPA (the Quebec farmers union) submitted a petition with 5600 signatures from people in the region, demanding that the minister of Sustainable Development, the Environment and Parks direct the BAPE to create a commission to study the Niocan project in terms of social acceptability. They are still waiting for a response from the minister. |