Kanehsatake: La Financière Norfolk continue son projet
La Financière Norfolk veut développer un projet immobilier
Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 2 juin 2010 09:43
La Financière Norfolk veut développer un projet immobilier sur des terres revendiquées par les Mohawks de Kanesatake, près de Montréal, qui contestent ce projet.
«Ces terres nous appartiennent. Elles ont été volées.»
- Gordon Oke, l'un des chefs du Conseil de bande de Kanesatake
Comme en 1990, les terres revendiquées par les Mohawks sont situées sur le territoire de la municipalité d'Oka. Le promoteur, la Financière Norfolk, veut abattre les arbres centenaires qui se trouvent sur les terrains et construire trois maisons.
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Kanesatake - Un projet immobilier suscite l'inquiétude
Le maire d'Oka demande à Ottawa d'intervenir pour empêcher la Financière Norfolk de développer un projet immobilier sur des terres revendiquées par les Mohawks.
La Financière Norfolk veut développer un projet immobilier sur des terres revendiquées par les Mohawks de Kanesatake, près de Montréal, qui contestent ce projet.
Comme en 1990, les terres revendiquées par les Mohawks sont situées sur le territoire de la municipalité d'Oka. Le promoteur, la Financière Norfolk, veut abattre les arbres centenaires qui se trouvent sur les terrains et construire trois maisons. L'entreprise a l'intention de commencer les travaux d'ici le mois de juillet.
Le maire demande à Ottawa d'intervenir
Ces propos inquiètent toutefois le maire d'Oka, Richard Lalonde, qui craint de se retrouver avec une crise comme il y a 20 ans. « On ne veut pas que ça dégénère », s'inquiète-t-il. Le maire demande à Ottawa d'intervenir et de régler le litige territorial qui l'oppose aux Mohawks : « Le gouvernement fédéral est déjà sur le dossier, on le sait, depuis longtemps. C'est à eux peut-être à ce moment-là d'intervenir dans un cas comme celui-ci ».
De leur côté, les Mohawks se disent prêts à défendre leur territoire. « À mon âge, jusqu'à la mort », lance M. Oke.
Le promoteur entend demander l'aide de la Sûreté du Québec pour effectuer les travaux. Il songe à déposer une mise en demeure pour pousser la Ville à accepter son projet.
D'après un reportage de Jean-Philippe Robillard